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Film en sélection 2025

Fabrice Ceccherini 
Président du festival

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The shortest day of the year

Plongez dans l’Univers du Fantastique !
Le 9e Festival International du Film Fantastique de Menton
vous ouvre ses portes

23 au 26 octobre 2025 — 9e édition ouverte au public
🎬 Films cultes, avant-premières et invités de prestige

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The shortest day of the year

Court métrage

France

Réalisation :

Karlos Alastruey et Ifigenia Dimitriou

avec

Maria Resano-Zuazo, Gorka Garde,

Uxue Peñas

 

Sujet :

 

Dans une forêt silencieuse en hiver, un vieux téléphone se met à sonner. Une force inquiétante s’empare d’une famille, la retenant prisonnière de son emprise hypnotique. Tandis que ses parents cèdent à ce pouvoir invisible, seule une fillette de 11 ans, guidée par la pureté brute de la nature, ose briser ses chaînes, laissant derrière elle une trace d’espoir pour ceux qui oseront la suivre.

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Karlos Alastruey

Réalisateur

Karlos entame son parcours cinématographique en 2003, à la suite d’un voyage marquant en Bosnie-Herzégovine. Ses films, salués pour leur profondeur et leur originalité, ont été projetés dans plus de 150 festivals internationaux, remportant plus de 50 récompenses. Explorant les thèmes de l’identité humaine, de la condition féminine et du regard sans filtre de l’adolescence — qu’il décrit comme l’étape la plus sincère de la vie — son œuvre intègre souvent des éléments surréalistes, fantastiques et expérimentaux.

Un moment fort de sa carrière survient en 2012, lorsque le prestigieux Festival International du Film Fantastique de Sitges lui consacre un programme entier pour la première de trois de ses films. Son long métrage Sometime in the Night remporte le prix du Meilleur Film Étranger au renommé Action On Film Festival en Californie. 

Trois de ses longs métrages sont actuellement diffusés sur Amazon Prime ;
 

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Ifigenia Dimitriou

Réalisatrice

Ifigenia Dimitriou, architecte et réalisatrice grecque basée à Athènes, apporte à son travail cinématographique une vision singulière et non conventionnelle.

Son travail audiovisuel réalisé pour le site archéologique de Mystra a reçu une reconnaissance internationale, notamment le prix du Meilleur Film sur le Patrimoine Architectural au Culture Cinema C2F2, ainsi qu’une Mention Spéciale au Festival du Film d’Architecture de Venise.

En tant que cinéaste, elle a réalisé plusieurs courts métrages primés dans des festivals internationaux. Son film Butterfly Co. a été sélectionné au Festival International du Court Métrage de Drama, tandis que Hidden Voice a reçu le prix du Meilleur Film Expérimental au Sunlight International Film Festival de Moscou. Son dernier film, Shadow, a été projeté dans de nombreux festivals à travers le monde, remportant notamment le prix du Meilleur Film Étranger au Basilicata International Film Festival et celui de la Meilleure Fiction au Tokyo Indie Shorts Fest.

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The shortest day of the year est une fable moderne sur les forces invisibles qui régissent nos vies, nous enfermant dans des reflets de nous-mêmes et nous dérobant l’instant présent. Au cœur du récit, le film se fait allégorie de la technologie — autrefois simple outil — devenue une prison invisible, altérant notre perception, nous isolant et rompant notre lien au monde réel. Le téléphone vintage, bien qu’objet du passé, incarne ici l’omniprésence des appareils connectés dont l’appel hypnotique remplace les liens humains authentiques par de vaines projections.

L’histoire se déroule dans une forêt froide et monochrome, reflet de la distance émotionnelle entre les parents d’une fillette de 11 ans, déjà à moitié engloutis dans leurs propres mondes. Lorsque le téléphone sonne, il n’offre pas la communication, mais la soumission — les enfermant dans un cadre qui les vide de leur essence. Seule la fille, portée par sa pureté enfantine et son lien instinctif à la nature, perçoit le danger. Elle ne cherche pas son reflet, mais sa liberté. En brisant le téléphone, elle revendique quelque chose de plus grand qu’elle : le droit d’exister hors du cadre.

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Le passage du noir et blanc à la couleur est un moment clé : il symbolise le retour à la vie, à quelque chose d’authentique, de sauvage et de pur. Pourtant, la fin du film mêle perte et espoir. Les parents de la fillette restent en arrière, figés en images immobiles, mais elle ne les abandonne pas totalement. Les petits morceaux de bois qu’elle laisse derrière elle dessinent un chemin — une invitation silencieuse à les rejoindre, s’ils décident un jour de se libérer.

Ce film est une méditation sur la présence, le contrôle, et la rébellion discrète que représente le choix du réel face à l’artifice. À une époque où les objets connectés nous cadrent, nous contraignent et façonnent notre perception du monde, Le Jour le plus court de l’année murmure un acte de résistance — une invitation à sortir du cadre et à reconquérir ce qui nous appartient véritablement.

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