Festival international du film fantastique de Menton
9e Fantasy Film Festival
du 23 octobre au 26 octobre 2025 à Menton
renseignements :
06.52.92.50.47
film.festival.menton@gmail.com
Fabrice Ceccherini
Président du festival


28 ans plus tard
Plongez dans l’Univers du Fantastique !
Le 9e Festival International du Film Fantastique de Menton
vous ouvre ses portes
23 au 26 octobre 2025 — 9e édition ouverte au public
🎬 Films cultes, avant-premières et invités de prestige

28 ans plus tard
( 1110 mn - 2025)
Au cinéma
Réalisé par Danny Boyle
Avec Aaron Taylor-Johnson, Ralph Fiennes,
Jodie Comer, Edvin Ryding
Sujet :
Cela fait près de trente ans que le Virus de la Fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection. Lorsque l’un des habitants de l’île est envoyé en mission sur le continent, il découvre que non seulement les infectés ont muté, mais que d’autres survivants aussi, dans un contexte à la fois mystérieux et terrifiant…
Le duo formé par Danny Boyle et Alex Garland est de retour pour 28 ans plus tard, qui se déroule dans le même univers que 28 jours plus tard. Héritier inespéré, il donne ses lettres de noblesse à un univers qui mérite d’être mis en scène, surtout avec un tel soin.
Il y a plus de vingt ans, Danny Boyle vidait Londres pour 28 jours plus tard. En résulta une scène devenue culte : Cillian Murphy, méconnu à l’époque, se réveille d’un coma, sort d’un hôpital et déambule dans les rues sans vie ni bruit de la capitale anglaise. Un moment à part, et qui fait encore froid dans le dos aujourd’hui.
À l’époque, personne n’aurait pu prévoir que le réalisateur reviendrait à son univers post-apocalyptique, articulé autour d’un virus qui transforme les personnes infectées en créatures enragées (des « zombies »). Pour ce faire, il a refait appel à Alex Garland, scénariste de génie et futur réalisateur de l’adaptation d’Elden Ring
Tour de force, 28 ans plus tard symbolise le retour au premier plan de ce qui mérite de devenir une saga qui compte, dans un genre que l’on croyait agonisant.

28 ans plus tard est une « suite » magistrale
28 ans plus tard se place bien évidemment à hauteur d’homme pour dérouler son intrigue, centrée sur un jeune adolescent qui a encore tout à apprendre pour survivre au milieu de l’apocalypse. Habitant du dernier vestige humain relié au Royaume-Uni, devenu une immense zone de quarantaine et de danger, il grandit sous la coupe d’un père ferme et d’une mère étrangement malade.
En plaçant le point de vue chez ce personnage au regard naïf, 28 ans plus tard parvient à toucher avec des thèmes inattendus, alors que le genre est sérieusement éculé. Car dans un monde où l’extérieur est une menace permanente, il ne faut jamais oublier que l’intérieur peut s’avérer tout autant destructeur. Une autre façon de s’approprier le message de Freaks, dans lequel Todd Browning rappelait que les monstres ne sont pas toujours ceux qu’on croit.

Danny Boyle: « Je suis un rebelle, je l'assume, mais le cinéma est mon Église »
Paris Match. Quelques années après le Covid, on se dit que votre saga entamée en 2003 avec '28 jours plus tard', récit d'une population décimée par un virus, était prophétique. Comment l'analysez-vous avec le recul ?
Danny Boyle. Je pense que, même avec les meilleures intentions, un metteur en scène n'a jamais réellement le contrôle de ses films. Avec mon scénariste, Alex Garland, quand nous travaillions sur '28 jours plus tard', notre envie était de faire un film de genre, évidemment, postapocalyptique. Puis, peu avant le tournage, le 11 septembre est arrivé. Et a complètement changé la perception du projet. D'un film de genre, satire en creux de la société britannique, il est devenu une variation sur la vulnérabilité humaine. Même chose pendant le Covid. Je me souviens que les médias faisaient le parallèle entre deux images : le Londres dépeuplé du film et celui, réel, vidé par le confinement. En fait, c'est le message qui était visionnaire : même plongé dans l'horreur absolue, l'humain s'adapte toujours.