Note d'intention de Léo Devienne

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J’ai écrit Sous le Gel de Glasgow au début de l’ère post-Covid, en voyant le monde extérieur se transformer, se contracter, s’optimiser,
prendre toutes les formes de mutations possibles, pour s’introduire dans une vie plus confinée et plus intime. Dans mon film les
video calls incessants de Cléo s’introduisent dans son huis clos, en compagnie de Gaëtan. Le travail entre à l’intérieur, il s’invite dans
leur intimité, et les force à mener une vie à trois. C’est un parasite. Avec lui, la relation devient triangulaire, les sollicitations sont infinies,
le temps est morcelé, et finalement, le lien de Cléo et Gaëtan disparaît. À travers leur histoire, je parle de mon époque, de ma
génération, de la disparition du romantisme.